L’extrême droite n’est pas du côté des travailleurs
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Aujourd’hui, l’épidémie de Covid-19 est l’occasion pour le gouvernement de porter de nouvelles attaques aux droits des travailleur.euse.s qu’ils et elles soient salarié.e.s du secteur privé ou agent.es publics. Ces mesures apparaissent comme de nouvelles attaques contre le statut de la Fonction publique.
Les annonces de primes déjà octroyées de façon très inégalitaires, ne répondent en aucun cas à l’enjeu, dans la fonction publique, d’une véritable revalorisation tant des carrières que des salaires, seuls à même de reconnaître l’engagement quotidien et sans faille des fonctionnaires. Vos primes ne sont que saupoudrage, et présentent par ailleurs le risque déjà mesuré dans les services de constituer un outil de division entre agent.e.s puisque distribuées de manière opaque et parcellaire.
Encore une fois, on peut constater que l’activité ne se réduit pas aux missions essentielles, notamment lorsque qu‘il s’agit de personnes vulnérables auxquelles on fait courir des risques injustifiés et injustifiables.
C’est pourquoi la Fédération SUD Collectivités Territoriales dépose des préavis de grève le mois d’avril 2022.
Ils concernent tous.tes les agent.e.s titulaires et non titulaires des collectivités territoriales et de leurs établissements publics.
Pour :
De plus, dans le cadre de l’épidémie du COVID 19 et de ses conséquences :
L’Union syndicale Solidaires participe à l’organisation de convois syndicaux pour l’Ukraine. Elle y travaille notamment avec d’autres organisations syndicales de France et avec le Réseau syndical International de Solidarité et de Luttes.
Pourquoi des convois syndicaux ?
Notre engagement est syndicaliste, nous défendons les travailleurs et les travailleuses, quel-les qu’ils et elles soient, en particulier quelques soient leurs origines ou nationalités.
Pourquoi en Ukraine ?
Notre solidarité, de tout temps, est internationale parce ce que nous savons que, en temps de guerre, ce sont les peuples, ceux et celles qui travaillent qui sont les victimes, et que nous pouvons l’être aussi ici demain. Nous avons exprimé cette solidarité internationaliste à de nombreuses autres occasions. Aujourd’hui, l’Ukraine est agressée militairement.
Des convois pour qui ?
Nous récoltons de l’argent pour les syndicats et les travailleurs et travailleuses d’Ukraine et nous achèterons selon leurs besoins. Nous ne récoltons pas de biens matériels à ce stade. Nous agissons à la demande des syndicats là bas.
L’argent récolté leur sera destiné, la logistique des convois étant financée sur les fonds de l’union syndicale Solidaires.
Nous rencontrerons nos contacts syndicaux physiquement si eux et nous le pouvons. Nous rendrons compte à notre retour des montants reçus, des actions, des personnes rencontrées.
Comment participer ?
L’association « Convoi syndical » qui a participé à de nombreuses actions de solidarité héberge nos dons. Les syndicats, sections syndicales, syndicalistes, travailleurs et travailleuses peuvent :
→ faire un chèque à l’ordre de « Convoi syndical » et l’envoyer à Solidaires, 31 rue de la Grange aux belles, 75010 Paris (en indiquant « convois syndicaux » sur l’enveloppe)
ou
→ effectuer un virement sur le compte du Convoi syndical : 2796496A020 La Banque postale.
[ Solidares.org ]
Les Fédérations SUD Santé Sociaux et SUD Collectivités Territoriales appellent les salarié.es et les étudiant.es du secteur sanitaire, social et médico-social à s’organiser en Assemblées Générales, à la convergence de la lutte avec les secteurs de la Fonction Publique Hospitalière et Territoriale et de tous.es les salarié.es du secteur privé.
NE TAISONS PLUS NOS COLERES !
Grève et SEGUR GAME
Mardi 7 Décembre 2o21
11h30
à BORDEAUX rond-point de l’hôtel du Département de la Gironde
Nous revendiquons :
– Des politiques sociales dignes de ce nom
– L’arrêt des logiques de gestion et du détournement du travail social et médico-social, de leurs fondamentaux, qui alourdissent les conditions de travail et nous amènent à une perte de sens dans les missions
– Des moyens suffisants à la hauteur des besoins des populations les plus fragiles, l’opposé des logiques de gestion incompatibles avec nos missions qui détruisent le sens de notre travail et nous minent la santé
– L’arrêt immédiat des conditions de travail en « mode dégradé » et de la maltraitance institutionnelle que nous subissions, qui conduisent à l’épuisement profession et au burn-out
– La reconnaissance de la spécificité des métiers, de leur culture et savoir-faire – les compétences ne doivent pas être tarifiables selon les exigences du marché
– Des salaires à la hauteur de nos diplômes, des conventions collectives de haut niveau !
NON LE LIEN SOCIAL ET LA SANTÉ NE SONT PAS DES MARCHANDISES !
Le 7 Décembre, redéfinissons les règles du jeu !